Pourquoi la Ville mène telle ce projet?

    Le Plan municipal secondaire de Vision Lands, qui date à l’origine de 2004, a été mis à jour en 2011. 

    Conformément à la Loi sur l’urbanisme, la Ville doit mettre à jour les plans municipaux secondaires tous les 10 ans.  

    Que fera-t-on pour protéger les milieux humides?

    Les milieux humides sont réglementés par le ministère de l’Environnement du Nouveau‑Brunswick. La première phase de ce projet porte sur le milieu humide qui sera délimité par un expertconseil compétent pour avoir une évaluation « réaliste » du lieu. La cartographie de ce milieu humide permettra de déterminer le plan d’implantation général du site; l’objectif de la Ville consiste à définir le périmètre des travaux d’aménagement, ce qui permettra de réduire au minimum les incidences sur les milieux humides et sur d’autres infrastructures naturelles importantes.  

    Il est interdit d’altérer des milieux humides sans l’approbation du ministère de l’Environnement, ce qui peut obliger à prévoir une étude complète de l’impact sur l’environnement.  

    Les travaux d’aménagement sont-ils autorisés dans Vision Lands?

    Oui. Les propriétaires fonciers sont actuellement autorisés à aménager leurs propriétés en fonction de la vocation pour laquelle elles sont zonées. Pour en savoir plus, veuillez consulter notre carte de zonage interactive.  

    Qu’est-ce qu’un plan directeur?

    Un plan directeur est un document de planification à long terme qui définit le cadre de la croissance projetée.  

    Pourquoi établir un plan directeur pour Vision Lands?

    L’établissement du plan directeur permet à la Ville de réunir les commentaires des résidents, des propriétaires fonciers et des parties compétentes afin de produire une vision qui fait état des besoins et de la diversité de la collectivité. Ce plan permet d’adopter une approche plus concertée dans la planification et de s’assurer qu’on peut aménager les quartiers globalement afin de permettre aux résidents d’avoir accès à leurs besoins quotidiens (par exemple le logement, les achats et les garderies). 

    Sans plan directeur, on peut quand même réaliser des travaux d’aménagement, qui peuvent toutefois se dérouler sans coordination et sans tenir compte des besoins de la collectivité.  

    J’ai déjà entendu parler de Vision Lands, mais rien ne s’est produit. Qu’y a-t-il de différent aujourd’hui?

    Le processus de planification est laborieux : il met l’accent sur les résultats projetés et permet de tracer une feuille de route pour la croissance à long terme (sur 10 ans ou plus). Or, la croissance que connaît la ville à l’heure actuelle met en lumière la nécessité de planifier nos quartiers.  

    Le processus actuel de planification priorise, plus que dans les plans précédents, la planification concertée des infrastructures avec les propriétaires fonciers. La Ville a aussi de nouveaux outils, comme les redevances d’aménagement, auxquels elle peut faire appel pour répartir les coûts des infrastructures parmi les différents propriétaires fonciers afin de pouvoir financer la viabilisation. Dans les précédents travaux de planification, les lois provinciales ne permettaient pas de prélever des redevances d’aménagement.