Concept du parc
Ce parc sera aménagé sur un site pentu dans le sens sud, dans une aire gazonnée ouverte ponctuée d’arbres spécimens et dotée d’un réseau de petits sentiers de randonnée.
On propose d’en faire un parc contemplatif pour ceux et celles qui veulent prendre le temps de s’asseoir, d’admirer le paysage et de se promener.
Les visiteurs pourront prendre connaissance des panneaux d’interprétation sur l’histoire de Castle Manor. Les arbres de différentes essences feront partie d’un modeste arborétum.
Au sujet de : René-Arthur Fréchet
1878-1950
Employé par la C.N.R. Intercolonial Railway en début de carrière à titre d’architectePoursuivre la lecture
Concept du parc
Ce parc sera aménagé sur un site pentu dans le sens sud, dans une aire gazonnée ouverte ponctuée d’arbres spécimens et dotée d’un réseau de petits sentiers de randonnée.
On propose d’en faire un parc contemplatif pour ceux et celles qui veulent prendre le temps de s’asseoir, d’admirer le paysage et de se promener.
Les visiteurs pourront prendre connaissance des panneaux d’interprétation sur l’histoire de Castle Manor. Les arbres de différentes essences feront partie d’un modeste arborétum.
Au sujet de : René-Arthur Fréchet
1878-1950
Employé par la C.N.R. Intercolonial Railway en début de carrière à titre d’architecte, René-Arthur Fréchet lance sa firme à Moncton en 1905.
L’héritage architectural qu’il a laissé à Moncton est notable, et compte entre autres :
- Mary’s Home (orphelinat),
- l’hôpital Hôtel-Dieu (rue Providence),
- le Théâtre Capitol,
- l’édifice de la banque provinciale (situé à l’angle des rues Downing et Main),
- l’école de la rue Essex,
- l’édifice Taillon à l’Université de Moncton.
Il était également très actif au sein de la communauté, ayant siégé au conseil municipal pendant plusieurs années. Il était un membre fondateur du journal L’Acadien, ainsi qu’un membre du journal L’Évangéline. Pendant la Première Guerre mondiale, il a agi en tant que recruteur (libéré portant le grade de capitaine), puis, pendant la Deuxième Guerre mondiale, il a servi à titre d’architecte civil pendant quatre ans.
Valeur patrimoniale
Mary’s Home est un château néogothique de quatre étages érigé de 1906 à 1908 et situé au coin de l’avenue Université et du chemin Mountain à Moncton.
Conçu à l’origine en tant que foyer pour les orphelins, Mary’s Home a été conçu par l’architecte local René Arthur Fréchet et construit par l’entrepreneur Fred LeBlanc sur un terrain cédé par Mme Jennie McSweeney. Cette structure néogothique entreprise en 1906 et achevée en 1908 a un cachet à la fois séculier et religieux. Les éléments extérieurs qui captent l’attention sont les pierres franches grises extraites de la carrière Notre-Dame, la grande tourelle au coin sud-est et la haute façade principale qui fait face à l’est. Ces éléments verticaux, ainsi que les arcs gothiques en pointe et les ouvertures des fenêtres, contribuent à rompre l’aspect massif rectangulaire de l’ensemble.
L’étage supérieur a été ajouté au cours des années 1980. Les parapets crénelés, ajourés et à gradins qui sont intacts au-dessus de la façade principale et de l’aile ouest sont des éléments audacieux d’un château fortifié, tandis que les meneaux des fenêtres gothiques à vitraux et les deux sculptures cruciformes et en pierre sont des éléments qui évoquent une cathédrale.
Mary’s Home est également déclaré bien patrimonial en raison de ses liens avec le développement de l’enseignement dans la ville et avec l’église St. Bernard et sa paroisse, la plus ancienne paroisse catholique de Moncton. Le premier prêtre de la paroisse, le révérend Henry A. Meahan, qui avait supervisé l’édifice de l’église St. Bernard, a conçu St. Mary’s Home sur Mary’s Hill pour les orphelins et les enfants trouvés. Après son décès en 1905, son successeur, le révérend Edward Savage, a supervisé le parachèvement de Mary’s Home en 1908.
La surpopulation des écoles de la ville a mis en évidence le besoin de convertir l’orphelinat et le foyer pour personnes âgées Mary’s Home en une école avant même la fin des travaux de construction. Les soeurs de la Charité y ont pris résidence et ont enseigné à cette école qui est devenue le deuxième établissement à permettre l’enseignement en français dans la ville.